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Jeux 2 mots, des maux, des mois, d'émoi, de moi.
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6 octobre 2009

Monsieur 18h00 - page 11

Il desserra la ceinture de son peignoir pour arrêter cette sensation de gêne, mais décida de ne pas tenir compte de cet appel au plaisir.

Il repartit en quête d’une explication en refermant les yeux.

Il se redressa d’un bond et se retrouva assis sur lit. Une idée venait de lui traverser la tête comme s’il avait été frappé par un éclair.

Il se mit à compter sur ses doigts. Lorsqu’il eut finit son décompte, une lueur traversa son regard.

Cela faisait près de neuf mois, que toute son énergie n’avait été mise au service que d’une seule chose, atteindre son objectif professionnel. Il n’avait pas eu pendant toute cette longue période, une seule envie, ni aucun besoin de quelque ordre, si ce n’est de vouloir décrocher son diplôme et ce stage. Sa vie privée, comme sa libido avait été mises en retrait.

Il se laissa retomber sur son lit, en poussant un soupir de soulagement.

Le résultat de l’équation qu’il venait de résoudre, ne lui paraissait pas d’une grande qualité, mais assez logique pour l’évaluer comme acceptable et lui permettre d’assumer les évènements.

Une libido frustrée pendant de longs mois, s’était appuyée sur les sensations liées au fait qu’il avait bravé l’interdit et la vision d’un torse nu avait achevé le travail.

Son corps venait d’un coup de relâcher toutes les tensions internes qui le tiraillaient, ce qui eut un effet y compris sur appendice qui amorçait une descente rapide.

Ce point là, ayant été éclairci, il fallait maintenant répondre aux autres questions qui lui venaient à l’esprit.

Il lui paraissait évident que le grand chef, n’avait en aucun cas pu ne pas s’apercevoir de son érection, compte tenu du choc entre la cuisse de celui-ci et son sexe. Il se remémora le sourire du grand chef et finit par se dire, que la seule interprétation qu’il pouvait en faire ne porterait pas à conséquence.

Le sourire qu’il qualifiait de paternaliste n’avait que pour but de permettre à Raphael de ne pas se laissé envahir par un sentiment de honte ou de mal être et avait permis à l’homme de s’échapper pour donner à Raphael le temps de se remettre de ses émotions.

Il était donc évident pour lui que le grand chef, avait déjà oublié ce malencontreux incident.

Il se sentit soulagé, il avait une explication suffisamment logique pour lui permettre d’assumer les faits et le grand chef n’en ferait pas une histoire.

Il lui restait tout de même un point à éclaircir. Il y avait ce sentiment étrange qui le tiraillait et qui lui donnait l’impression que quelque chose avait changé entre eux.

Certes, il avait déjà eu cette impression de changement en entrant dans le bureau, mais c’était la non présence de cravate autour du cou du grand chef qui en était à l’origine.

Mais il restait persuadé qu’autre chose lui donnait de nouveau cette impression.

Il eut beau chercher durant tout le week-end, rien ne lui permit d’expliquer cette impression. Il finit par se dire que l’explication viendrait surement le lundi soir.

Lorsque le réveil sonna le lundi matin, Raphael se prépara et se mis en route pour son bureau.

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