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Jeux 2 mots, des maux, des mois, d'émoi, de moi.
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16 novembre 2009

Monsieur 18h00 - page 29

-          « Vous ? »

-          « Oui, c’est moi ! Bonjour Raphael ! »

-          « Mais, je croyais que … »

-          « Ne parlez pas ! Remettez-vous de vos émotions, vous avez eu un malaise ! »

Le visage de Raphael malgré son teint d’une blancheur à rendre jalouse une étendue immaculée de neige fraichement tombée, laissait transparaître étonnement et joie.

Le grand chef, lui souriait, il était penché sur lui, il le surveillait.

C’était sa voix qui l’avait sorti de cet état dans lequel il se trouvait quelques minutes plus tôt.

Raphael sentait son corps se détendre et reprendre quelques vigueurs.

Même son visage commençait à reprendre des couleurs humaines.

Il avait ses yeux plongés dans ceux du grand chef et il sentait une chaleur se diffuser en lui.

Le grand chef, le regardait avec tendresse. Lorsqu’il estima que Raphael s’était suffisamment remis de ses émotions, il lui proposa un café que Raphael accepta.

Lorsque Raphael attrapa la tasse, sa main effleura celle du grand chef, et il sentit une vague d’émotion le traverser.

Il avalait par petites gorgées ce nectar aux saveurs corsées qui au fur et à mesure diffusait en lui une onde de chaleur qu’il sentait se propager jusqu’à toutes les extrémités de son corps.

Lorsque Raphael se sentit quelque peu revigoré, il s’assit. Il n’avait pas envie de regarder ailleurs que dans le bleu des yeux du grand chef, mais il ne put s’empêcher de regarder autour de lui pour identifier le lieu où il se trouvait.

Il était dans le canapé du grand bureau, ce bureau où il aimait venir, ce bureau où il avait appris tant de choses, ce bureau symbole de toutes ces émotions qu’il avait découvert depuis le jour où il en avait franchi la porte pour la première fois.

Il ouvrit la bouche et s’adressa au grand chef :

-          « Monsieur ! Je voudrais vous dire … »

-          « Non Raphael, pas maintenant ! »

Le grand chef se leva et se dirigea vers le téléphone qu’il décrocha avant de composer un numéro abrégé.

Raphael ne perçut pas la conversation, il ne pouvait que voir la silhouette de cet homme.

Silhouette qui ne lui apparaissait que sombre dans le halo de lumière pure que diffusaient autour de lui les rayons du soleil naissant qui traversaient la vitre de la fenêtre.

Le grand chef faisait les 100 pas autour du téléphone qui ne mit que quelques minutes à retentir. Il décrocha et après avoir remercié son interlocuteur il raccrocha.

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Commentaires
M
Tu vois que d'attendre un peu ca soulage ! lol
C
C'était don bien LUI.<br /> Ouf, les souffrances de Raph vont enfin prendre fin.<br /> lol ;p
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