Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jeux 2 mots, des maux, des mois, d'émoi, de moi.
Jeux 2 mots, des maux, des mois, d'émoi, de moi.
Publicité
Derniers commentaires
4 octobre 2009

Monsieur 18h00 - page 8

« Merci beaucoup Raphael ! Il est tard, il faut que j’y aille ! Bon week-end ! N’oubliez pas de fermer la porte derrière vous ! »

Raphael regarda l’homme s’éloigner, passer le pas de la porte et disparaitre au détour du couloir. Son regard se porta ensuite sur son entrejambe. Il constata que son sexe toujours en érection avait traversé ce moment de gêne intense sans pour autant battre en retraite.

Il n’arrivait pas à calmer son érection et décida d’utiliser son manteau qu’il plaça judicieusement sur son bras en faisant attention de le maintenir devant lui pour masquer la bosse sur son pantalon qui ne laissait aucun doute quand à ce qui se passait dessous.

Il rentra chez lui, craignant à tout instant que quelqu’un ne remarque quelque chose. Mais il fut assez habile pour arriver chez lui sans éveiller aucun soupçon.

Il s’enferma dans sa chambre. Il enleva son pantalon qui n’avait de cesse de compresser son sexe et de l’empêcher de prendre la position qu’il avait décidé d’arborer et qui depuis le temps, commençait à lui provoquer une petite douleur. Il dut même se résigner à enlever son slip qui lui aussi représentait une contrainte pour l’appendice en mal d’air frais.

Il se regarda dans

la glace. Il

se vit là, debout, le sexe dressé et décidé à lui tenir tête.

Pour la première fois de sa vie, son corps semblait vouloir lui passer un message et il ne comprenait pas.

Il se regarda pendant longtemps, essayant par la seule force de sa volonté de faire plier l’étendard fièrement dressé, mais rien n’y faisait. Il lui fallait sortir de cette situation, et la seule alternative qui lui vint à l’esprit fut d’entreprendre une séance de masturbation.

Il s’allongea sur son lit, ferma les yeux et son esprit se remit à vagabonder. Il se retrouva, nu comme un ver, couché à côté du grand patron, nu lui aussi, Raphael caressait les poils du torse du grand patron, et sentait les larges mains de celui-ci caresser son torse à lui. Il leva sa tête et l’approcha de celle de cet homme qui lui procurait des sensations si belles, si fortes, si nouvelles. Il approcha ses lèvres des siennes, il allait embrasser cet homme dans un langoureux et fougueux baiser, cet homme dont il ne connaissait toujours pas le nom.

Il ouvrit les yeux d’un coup. L’intensité de ses pensées avait déclenché la réaction attendue, il lui fallait maintenant se laver les mains et quelque peu nettoyer son ventre et son torse témoins de la violence de l’orgasme qu’il venait de ressentir. Jamais, il n’avait perçu tant de plaisir.

Mais il ne pouvait se résigner à se lever pour pratiquer un nettoyage des preuves du plaisir intense qui venait de le transpercer.

Il resta allongé, rêveur, cherchant à profiter du bien être qu’il ressentait après l’intensité de ce moment.

Il se sentait si bien, si détendu. Une plénitude l’envahie. Il était nu, seul sur son lit, les yeux fermés, le cœur empli d’un bonheur intense. Il était heureux. Il s’endormit.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité