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Jeux 2 mots, des maux, des mois, d'émoi, de moi.
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2 octobre 2009

Monsieur 18h00 - page 7

Le grand chef, lui annonça que la séance serait un peu plus courte, car il devait se rendre à une cérémonie officielle, ce qui ne l’amusait pas, car il n’aimait pas ces pinces fesses, mais de par ses fonctions, il y en avait certaines auxquelles il ne pouvait échapper.

« J’espère que cela ne vous gêne pas si je me change en même temps que nous parlons ? ».

« Euh ! Non ! Non ! ».

Il venait de dire un énorme mensonge, mais il s’était dit que le grand chef se serait surement trouvé mal à l’aise s’il avait répondu qu’en fait cela le gênait.

La conversation s’engagea entre eux. Raphael avait le regard fuyant et cherchait à éviter, par tous les moyens, de regarder l’homme, qui ne le regardait pas lui-même, mais qui était occupé à fouiller dans une commode pour y trouver une chemise et une cravate à son goût. Raphael qui n’avait jusqu’alors pas perçu la présence de ce meuble, s’aperçu qu’elle était surmonté d’un miroir.

L’homme posa une chemise propre et une cravate sur la commode et commença à déboutonner la chemise qu’il portait. C’est à cet instant précis que Raphael compris que ce qu’il avait perçu à son arrivé, n’était autre que l’absence autour du cou du grand chef d’une cravate.

Raphael, ne voulait pas regarder l’homme se déshabiller et baissa les yeux, mais il se surprit à avoir une irrésistible envie de jeter un œil. Il voulait être discret et cherchait un moyen de voir sans être vu. C’était bien la première fois de sa vie, qu’une telle curiosité s’emparait de lui.

Son regard fuyait et par un miraculeux jeu du hasard, il se rendit compte que la vitre de la fenêtre reflétait ce que le miroir montrait. Il se mit alors, à regarder cet homme. Lorsque la chemise s’ouvrit, il vit son torse. Une sensation, comme un éclair le foudroyant lui traversa les tripes. Il se mit à imaginer ses doigts à lui, jouant à glisser entre les poils du torse de cet homme, qui a sa grande surprise n’étant pas gris comme ses cheveux, mais bruns foncés. Il avait une furieuse envie de se lever et de caresser ce torse, ce ventre rond. Il s’imaginait la douce sensation du frottement de ces poils contre la paume de sa main. Jamais de sa vie, il n’avait eu pareilles sensations.

L’homme avait changé de chemise et reboutonnait la chemise propre, laissant échapper au regard de Raphael, ce spectacle qui lui avait procuré tant de sensations. Mais malgré cela son esprit vagabondait toujours imaginant le sourire que cet homme lui donnerait en échange des caresses qu’il lui prodiguait.

Raphael ne s’aperçut pas que l’homme avait complètement refermé sa chemise et qu’il en était à la confection d’un nœud avec sa cravate.

« Pourriez-vous m’aidez, s’il vous plait jeune homme ? Pour mettre bien droit mon nœud de cravate ! »

Loin d’imaginé qu’une telle occasion lui serait donné Raphael se leva d’un bond et s’approcha du grand chef. Il se trouve d’un coup fort mal à l’aise. Il venait de s’apercevoir que ses vagabondages aux pays des sens, lui avaient provoqué une érection.

Et le grand chef, avait surement constaté la même chose, puisque dans la précipitation pour se lever et l’aider, son sexe en érection était entré en contact direct avec la cuisse de l’homme dont il tenait entre ses mains le nœud de cravate.

Raphael piquait un fard. L’homme le regarda et lui souri.

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